George Town à Clarence Town

Départ de George Town vers Galliot Cay.

Le temps change et le train de dépressions qui balaie l'atlantique finit par descendre sur les Bahamas... Il faut bouger.  
Il va falloir mettre de côté la maxime inscrite sur la cabane... 


Nous quittons George Town pour retrouver un mouillage qui nous avait laissé de très mauvais souvenirs à l'aller. Mais aux Bahamas ce qui est vrai un jour ne l'est pas forcément toujours...

http://sailing-rumba.blogspot.com/2013/05/les-bahamas-vers-georgetown-la-suite.html



Nous arrivons au mouillage sur 1 seul moteur, le moteur bâbord a commencé à fumer à mi parcourt et à cracher moins d'eau. Problème d'arrivée d'eau sans doute. Une fois arrivés au mouillage et sous le regard protecteur de Sandrine ... qui surveillait les requins.... je gratte les lumières d'aspiration d'eau de mon embase. Et par précaution je démonte le tuyau et désinfecte avec de la mauvaise tequila. 
Le moteur repart, tout fonctionne normalement. 

Couleurs des Bahamas. 





Clarence Town, Flying Fish Marina. 

Après une nuit calme, passé à Galliot Cay, nous descendons tout aussi calmement à Clarence Town. Où nous retrouvons notre mouillage qui nous avait bien protégé à l'aller. 

Et la dépression nous tombe dessus, nous allons prendre durant 3 jours entre 25 et 35 noeuds de vent... Mais c'est la mer qui semble être déchaînée. 



Depuis Rumba, nous captons toujours le Wifi de la marina et suivons d'aussi près que possible l'évolution de la météo... pas simple d'aller à terre avec ce vent et la distance qui nous sépare de notre mouillage. 

Cela nous laisse le temps d'étudier la route retour. 


Une fois arrivés au large de Little Inagua Island, nous prendrons la décision de passer soit au nord de la République Dominicaine soit entre Cuba et Haiti... la route plus au nord passant pas les Turks and Caicos étant fermée... les fichiers Gribs météos annoncent des creux de 4 à 5 mètres ... nous allons donc éviter!

Et ne pas oublier que sans pilote ... cela ne va pas être cool. 

Pascal Bazzea, écrit le 31/07/2015





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