Vers la Georgie

Un rapide stop à Fernandina. 

A peine sortis de l'inlet de Saint Augustine, nous prenons un très large bras de rivière et chose à peine croyable, ma coque bâbord plante magistralement alors qu'à tribord, emplacement de ma sonde, j'avais largement plus de 2.5 m !  

Heureusement que les catamarans sont agiles pour sortir de la vase, nous repartons sans problème en jouant sur les deux moteurs. 

Il faut que nous montions jusque New York, et vu le temps que nous mettons pour faire seulement 30 - 40 miles, nous ne sommes pas arrivés! 

J'envisage très sérieusement de poser Rumba dans une Marina, de louer une voiture, car ce que nous remontons, il va falloir le descendre également. A moins de passer par l’océan, ce qui nous permettrait très certainement de gagner du temps? 



Départ à l'anglaise, rattrapé par un sous marin ! 

Dans l'idée de gagner du temps, nous étions arrivés à la tombée de la nuit à Fernandina, j'avais plus envie de boire une bonne bière après cette grosse journée de navigation que de descendre l’annexe pour aller encore jeter 20 UDS dans une marina. 
Puis, le lendemain matin, je n'avais pas envie non plus de "perdre encore du temps" à descendre l'annexe. Comme le soleil pointait à peine... je lâche les amarres et lance les moteurs, une fois n'est pas coutume... zou !

Seulement voilà, 2 heures plus tard... un bateau des gardes côtes nous fait des grands signes, avec un type posté sur l'avant accroché à un gros canon ! Oups ! Ils sont forts ! Nous avons été repérés... ne sachant pas trop comment expliquer ... le type m'indique le côté du chenal et me montre l'horizon ! 

C'est pas après mes 20 Dollars qu'ils en avaient, ils étaient simplement en train de me dire de dégager rapidement du chenal, car un sous marin d’attaque descendait vers l’océan à plus de 15 noeuds...   



Effectivement, au sud de la Géorgie se trouve une grande base de sous marins d’attaque!   


Courants en Géorgie.

Avec la Géorgie, la navigation devient plus complexe, les courants conjugués aux marnages de 2 à 3 mètres font faire de belles embardées à notre bateau malgré ses deux moteurs. 
Ces phénomènes sont tellement puissants qu'ils sont bien visibles sur l'eau. 




Retour dans les grands espaces et les mouillages déserts... la nature dans toute sa simplicité et comme vous le voyez, la route est droite...









Nous serons réveillés le matin par le souffle des dauphins. 

Pascal BAZZEA Ecrit le 20-03-2015

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire